La Suisse du Maroc, des paysages de montagne (le Moyen Atlas cette fois a à peine 1h de route de Fes et sa Médina colorée et bruyante. Ici, selon la saison, vous skierez ou partirez en randonnée vers les lacs.
«Qu’il est doux Ifrane et qu’elle est exquise sa beauté», chantait Brahim Alami. De son vrai nom Ourti (jardin en tamazigh), Ifrane est le centre d’estivage marocain le plus fréquenté. La province d’Ifrane se trouve au cœur du Moyen-Atlas avec une superficie de 3573 km2. Elle est habitée par deux grandes tribus Sanhaja, les Béni M’guild et les Béni M’tir. Station de montagne, cette cité est devenue un haut lieu des sports d’hiver. Avec ses chalets aux toits couverts de tuiles rouges, elle est située à 1650 m d’altitude.
Ses richesses naturelles ont amené les responsables de la région à créer un parc national de 53000 ha. C’est dans cette région qu’on trouve la plus grande forêt de cèdre du pays. De son vrai nom Ourti (jardin en tamazigh), Ifrane est le centre d’estivage marocain le plus fréquenté.Ses lacs sont incontournables pour la pêche à la truite et au brochet. Elle est également une région pastorale et possède une station expérimentale pour l’étude des comportements des animaux. «Qu’il est doux Ifrane et qu’elle est exquise sa beauté», chantait Brahim Alami.
De son vrai nom Ourti (jardin en tamazigh), Ifrane est le centre d’estivage marocain le plus fréquenté. Les premières traces de l’installation humaine dans la région remontent au Néolithique. Des grottes telles que celles de Tizguite ainsi que les vestiges archéologiques remontant à la Préhistoire à Zerouka, Ghabt, Al Bahr et Itto en témoignent.
C’est en hommage à ce passé lointain qu’en 1928, par arrêté viziriel, les autorités du protectorat décidèrent de créer un centre d’estivage appelé Ifrane (grottes en tamazighte). Deux projets de création d’une station d’estivage furent proposés à Eirik Labonne, secrétaire général du protectorat. Le premier était celui de l’actuelle ville d’Ifrane et le second optait pour la ville de Ksiba Moha ou Saïd.
La province d’Ifrane se trouve au cœur du Moyen-Atlas et s’étend sur une superficie de 3573 km2. Elle est habitée par deux grandes tribus Sanhaja, les Béni M’guild et les Béni M’tir dont le flux vers le nord «avait été arrêté au XVe siècle par la ceinture des Casbahs fondées par le Sultan Moulay Ismaïl, ce qui a eu pour effet de favoriser la création de noyau de sédentarisation des nomades et a permis la constitution d’agglomérations telles que Azrou et Aïn Leuh.».
Station de montagne, Ifrane est devenue après un haut lieu des sports d’hiver. Avec ses nombreux chalets aux toits couverts de tuiles rouges construits par les Français, cette cité est située à 1650 m d’altitude. Chacune de ses villas porte en elle des caractéristiques : des toitures, à tuiles rouges, que certains avancent certaines hypothèses, notamment celles qui concernent leurs pentes. En effet, ces dernières varient de l’angle obtus à l’angle aigü en passant par l’angle droit. Ces inclinaisons rappellent ainsi l’évolution de l’architecture des constructions en France du Sud au Nord, autrement dit de la Côte d’Azur à la Manche.
Le visiteur peut même remarquer l’existence de façades typiquement normandes ou bretonnes, voire alsaciennes. Par un sentiment de nostalgie, chaque Français voulait ainsi transposer le mode d’habitation de son pays d’origine et mémoriser par la même occasion son passage. Un Français qui a vécu à Ifrane de 1936 à 1992 confiait «à propos de l’évolution du tissu urbain de cette cité, qu’en fait les décideurs de l’époque voulaient faire cette une ville où le Français ne se sentira à aucun moment dépaysé».
La province d’Ifrane jouit d’énormes potentialités touristiques : variétés et diversités des paysageslacs et cours d’eau ainsi qu’un climat clément. Ses richesses naturelles en font un pôle touristique de prédilection pour les randonnées, la chasse au sanglier, au perdreau et au lièvre. Ses lacs sont incontournables pour la pêche à la truite et au brochet. Elle est également une région pastorale et possède une station expérimentale pour l’étude des comportements des animaux.
Ces potentialités ont amené les responsables de la région à créer un parc national s’étendant sur une aire de 53 000 ha et représentant un excellent échantillon de la montagne du Moyen-Atlas. C’est là qu’on retrouve la plus grande forêt de cèdre au Maroc. Enfin, cette région possède le noyau le plus important des camps et colonies de vacances du Royaume.